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La Salvetat-Saint-Gilles
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POURQUOI INVESTIR à la Salvetat-Saint-Gilles
La Salvetat Saint-Gilles est une commune de l’Ouest de Toulouse. D’une superficie totale de 5.75 km², elle compte, selon le recensement de l’Insee datant de 2016, 8.234 habitants et appartient au canton de Léguevin. La ville tient son nom de la langue d’oc : “La salvetat” ou “sauveté”, signifiant qu’elle était une terre d’asile où il était interdit de poursuivre les fugitifs ainsi que les habitants qui bénéficient d’un certain nombre de franchises.
1088 et 1096 : la construction du château de la Salvetat Saint-Gilles
Aux alentours de l’an 1080, Guillaume VIII d’Aquitaine, alors comte de Poitiers, vient faire la guerre en terres toulousaines, propriétés de Guillaume IV, comte de Toulouse. Toulouse est ravagée, mais elle est rendue à Guillaume IV contre une rançon. En 1088, il décide de céder le comté à son frère Raymond de Saint-Gilles suite à un drame familial.
Raymond de Saint-Gilles devient le comte de Toulouse sous l'appellation de Raymond IV. Afin de prévenir d'éventuelles invasions pouvant se renouveler, le comte décide de construire un château. La construction de l’édifice s’accompagne de celle de l’église et du clocher de la ville. Le Château de Saint-Gilles est un poste d’observation et de défense. Il est situé sur l’arête presque à pic d’un plateau dominant de 90 mètres d’altitude et longe le petit cours d’eau de l’Aussonnelle. La construction a eu lieu entre 1088 et 1096, soit jusqu’au départ de Raymond IV pour la Première Croisade.
1167 : le Château Saint-Gilles, un refuge pour les Capitouls fuyant l’épidémie de peste en terre toulousaine
En 1167, le pays toulousain est frappé par une importante épidémie de peste. Quarante-cinq religieux meurent en deux mois au sein du monastère de Grandselve. Les Capitouls, effrayés, désertent Toulouse pour se rendre à Bourg-Saint-Bernard, un petit village situé à l’Est de Toulouse. L’épidémie se poursuit et gagne du terrain en cette direction. C’est pourquoi ils transportent leur siège au sein du Château de la Salvetat Saint-Gilles.
1483 : La Salvetat Saint-Gilles vendue à un marchand de Toulouse
Antoine, petit-fils de Philippe Tournier, seigneur de Lauragais, doit une somme d’argent à Galaubiac de Panassac, le sénéchal de Toulouse. Il vend La Salvetat à un marchand toulousain : Nicolas Fresquet, et donne la somme de la transaction au sénéchal en l’an 1483 pour pallier sa dette.
XVIIIe siècle : La Salvetat est une propriété de la famille de Reversat de Célès
Au XVIIIe siècle, le greffier parlementaire des Lombrail Joseph Gabriel de Lombrail s’installe à la Salvetat. Il y vit jusqu’en 1729. Le 10 juin 1729, il décide de vendre La Salvetat à Nicolas de Reversat de Célès pour 65.000 livres.
La Salvetat est alors une propriété de la famille des Reversat de Célès jusqu’à la Révolution française, où Pierre Marie Emmanuel, petit-fils de Nicolas de Reversat de Célès, est guillotiné à Paris le 12 juin 1795. La Salvetat est vendue sous le titre de bien national appartenant à un condamné.
XXe siècle : le village devient ville
Au cours des années 60, La Salvetat passe pour la première fois la barre des 500 habitants, alors qu’elle n’en comptait que 200 jusque là. L’urbanisation du village se fait progressivement, et avec elle le développement des infrastructures.
1965 : la ville s’appelle officiellement “La Salvetat Saint-Gilles”
Conformément au décret du 5 janvier 1965, la commune abandonne son nom : “La Salvetat”, pour s’appeler “La Salvetat Saint-Gilles”.
1975 : deuxième phase d’urbanisation de La Salvetat
De 575 habitants en 1968, la ville passe à 1.615 habitants en 1975. À partir de ce stade, son développement prend un rythme assez régulier et soutenu, puisqu’elle gagne en moyenne un millier d’habitants par décennie.
2005 : le projet des Portes de Gascogne
En 2005, sur le plateau de la Ménude appartenant à la commune de Plaisance-du-Touch, un projet urbain de méga centre commercial est prévu. Appelée “Les Portes de Gascogne”, l’initiative est soutenue par les collectivités locales, dont la Salvetat Saint-Gilles. Le projet est grandement disputé pour des raisons écologiques et est toujours en suspens.
2007 : le Château de la Salvetat reconnu comme monument historique
Par arrêté du 6 août 2007, le Château de la Salvetat est classé parmi au registre des Monuments historiques français.
2016 : le Château de la Salvetat est racheté par la commune
Le 12 décembre 2016, la municipalité de la Salvetat Saint-Gilles rachète le Château de la ville. Les propriétaires du bien : Mme Andrée de Laburthe, Martine et Bernard de Laburthe, ont signé un protocole de vente. François Arderieu, maire de la Salvetat Saint-Gilles, et sa première adjointe Eliane Andrau, ont racheté l’édifice pour une valeur de 150.001€. Les 150.000€ représentent les 6.800 m² de terrain et le 1€ restant, la valeur du château.
L’architecte en chef des Monuments Historiques évalue à 560.000€ les travaux nécessaires à la “stricte conservation” du château. L’enveloppe comprend la réfection de la toiture, le renforcement des murs et la protection des fresques du XVIIe siècle. Les 6.800 m² de terrain seront aménagés en parc et seront accessibles au public.