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Lacroix-Falgarde
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Le meilleur programme neuf à Lacroix-FalgardePOURQUOI INVESTIR à Lacroix-Falgarde
Lacroix-Falgarde est une commune située au sud de Toulouse qui s’étend sur un peu plus de 6 hectares. Peuplée de tout juste 2.000 Crucifalgardiens, la commune fait partie du rassemblement de communes du Sicoval.
La nom de la ville est la contraction des mots “Lacroix” et “Falgarde”. Le toponyme de Falgarde viendrait de l’arbre hêtre, ou “fag” en occitan. Il peut toutefois aussi faire référence à la fougère, ou à un lieu planté de fougères. Le nom de “Lacroix” fait référence à une ancienne coutume qui consiste en la plantation de croix à la croisée des chemins.
Moyen-Âge : l’actuelle commune était composée de deux hameaux
La première fois que les noms de Falgarde et de Lacroix ont été évoqués, c’était en 1254, dans un acte d’arpentage daté du 3 janvier. Autrefois, ils étaient des hameaux situés de part et d’autre de l’Ariège. Falgarde est sur le versant Est et Lacroix sur le versant Ouest.
Lacroix-Falgarde pendant la guerre de cent ans
Débutée en 1355, la guerre de cent ans est déclenchée par le “Prince Noir”, Édouard Plantagenêt, prince de Galles. Partie de Bordeaux, la troupe du “Prince Noir” se déplace en pays toulousain et marche en direction de Castanet. Le 27 octobre 1355, la chevauchée du prince provoque la terreur dans les villages qui bordent l’Ariège et il s’installe, quelques temps, à Falgarde. Le hameau est épargné par Edouard Plantagenêt et un lieu-dit appelé “Le Prince” fait office de rappel historique.
1568 : la construction du château
Saint Étienne est, jusqu’en 1568, propriétaire des terres de Falgarde. Il cède à ce moment-là la seigneurie à François Delpuech, pour 31.000 livres. Ce riche marchand pastelier décide d’entreprendre la construction de l’actuel château de la Lacroix-Falgarde, le 24 janvier 1574. Il fait aussi démolir l’ancien château, en août 1580.
1570 : les églises de Lacroix-Falgarde sont brûlées
Le village de Lacroix-Falgarde est doté, à l’époque, de quatre église : Sainte-Christine, Notre Dame du Ciel, Notre Dame de la Piété et Notre Dame de l’Assomption.
En 1570, les huguenots (Protestants du royaume de France) envahisse Falgarde et brûlent les église. Sainte-Christine, qui avait été bâtie du temps de Saint-Sernin, est reconstruite au lieu-dit “Gleyze” et transformée en chapelle en 1832. L’église actuelle, “Notre Dame de l’Assomption”, est construite en 1875 par l’abbé Olivier.
XVIIIe siècle : les hameaux achetés par Les Martin Lacroix
En 1750, Jean Baptiste Martin Lacroix devient le seigneur de Lacroix-Falgarde en succédant à François Tournemire. Durant la Révolution française, Jean Bruno Martin Lacroix, fils de Jean Baptiste Martin Lacroix, rédige le cahier des doléances pour la population. En 1793, Jean Bruno et son épouse Anne Robert sont arrêtés et mis en prison.
Anne Robert Martin Lacroix parvient à s’évader de Saint-Sernin, transformée en prison durant la Révolution, pour aller se réfugier chez sa soeur où elle se cache dans les combles. Les Crucifalgardiens rédigent une pétition demandant la libération de leur seigneur. Cette démarche permet à Jean Bruno Martin Lacroix de retrouver sa liberté.
1903 : inauguration du pont de fer
Le conseil municipal envisage en 1858 la construction d’un pont traversant l’Ariège. Et pour cause, lors de la montée des eaux, l’ensemble des voies de communication est rompu. La construction du pont de fer n’est décidée qu’en 1900. Composé d’une seule voie et long de 473 m, le pont est inauguré le 29 avril 1903.
1927 : électrification de Lacroix-Falgarde
L’installation d’un réseau électrique est envisagée le 16 octobre 1927. Le conseil municipal choisit le 17 février 1929 le constructeur. Le 22 janvier 1930, la taxe municipale pour la distribution de l’énergie est fixée à 0.25 F par kWh pour l’éclairage et à 0.10 F par kWh pour les autres usages.
1982 : pic démographique
Au début des années 1980, la population du village de Lacroix-Falgarde augmente soudainement. Elle passe de 625 Crucifalgardiens en 1975 à presque 1.150 en 1982. Cette croissance démographique s’explique par le besoin de main-d’oeuvre dans les usines toulousaines et par les nouvelles constructions, comme le lotissement de Labastide.
La population a continué d’évoluer de manière constante. Ce n’est qu’en 2012 que le village atteint le cap des 2.000 habitants et devient, d’un point de vue administratif, une ville. Le dernier recensement effectué par l’Insee précise que le nombre d’habitants est de 2.048 Crucifalgardiens.