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Écrit par Miora R. publié le 02 mars 2022

Le calendrier de la mise en service des nouveaux transports en commun toulousains

Les projets liés aux transports en commun sont nombreux à Toulouse et font partis des priorités du mandat électoral de Jean-Luc Moudenc. À cause de la crise sanitaire, certains d’entre eux ont subis des retards de livraison et ont traversés des problématiques d’ordres techniques. Aujourd’hui, quelques dates ont été dévoilées pour leur mise en service. Entre l’arrivée de la troisième ligne de métro, le prolongement de la ligne B, le téléphérique et le lancement de la LGV, ce sont autant de nouvelles réjouissantes pour l’immobilier neuf à Toulouse. Le point sur le calendrier de la mise en service des transports en commun dans cet article.

Transports en commun toulousains : un nouveau visage dans moins de 10 ans

À l’horizon 2030, le paysage toulousain profitera de nouvelles dessertes, à l’instar du téléphérique, de la troisième ligne de métro reliant Colomiers et Labège, du prolongement de la ligne B ou encore de la LGV entre Toulouse et Bordeaux. Les chantiers de ces projets ont tous été paralysés par la crise du coronavirus, et certaines entreprises ont encore du mal à trouver des matériaux, en plus des négociations de financements qui n’en finissent pas.

Arrivée du téléphérique sud, Téléo, dans quelques mois

© Hector Perez - Pexels

C’est la date la plus proche actuellement. Le téléphérique arrive dans quelques mois à Toulouse, pour le plus grand bonheur des habitants. En ce moment, les phases de tests suivent leur cours, avec des marches à blanc qui se poursuivent le long du tracé définitif. Rappelons que Téléo permettra aux usagers de relier, en une dizaine de minutes, l’Oncopole à l’université Paul Sabatier. Selon les prévisions, le téléphérique sud devrait être opérationnel dès ce printemps, vers la fin du mois d’avril.

Comme la plupart des projets ces deux dernières années, le chantier du téléphérique toulousain a aussi connu d’importants retards. Lorsqu’il a été présenté en 2016, sa mise en service était programmée pour 2020. À ce jour, c’est le seul projet de transport en commun de la Ville Rose qui aboutira cette année. Les autres projets sont prévus au-delà de 2027

Prolongement de la ligne B en 2027

Le projet de la connexion ligne B, aussi connu par l’appellation CLB, était attendu par les habitants depuis une bonne dizaine d’années, notamment à cause de la présence du bassin d’emploi de Labège. Dans quelques années, la ligne B du métro reliant Borderouge à Ramonville sera rallongée, avec l’implantation de deux nouvelles stations : INPTR (avec un métro aérien) et le Parc Technologie du Canal. Selon le calendrier mis en place, les premiers chantiers devraient débuter dès cette année, au mois d’avril. Lors du lancement du projet, la mise en service de cette portion était prévue pour 2026. Toutefois, Tisséo a annoncé un retard dans la livraison. Si les derniers calculs sont exacts, les deux stations devraient ouvrir à la rentrée 2027. L’objectif à terme avec ce projet est de connecter cette ligne B à la troisième ligne de métro qui verra le jour. Selon les responsables, un abattement de 18 mois est programmé entre la mise en service de la troisième ligne de métro et le nouveau terminus à l’Innopole.

Réalisation de la troisième ligne de métro en 2028

© Dennis Klicker - Unsplash

Il s’agit encore d’une prévision. En effet, les travaux préparatoires avaient déjà débuté en 2021. Pour la suite des opérations, le génie civil devrait intervenir vers la fin de cette année. Les tunneliers devraient arriver en 2023.

Plusieurs années après les premiers débats publics pour cette troisième ligne de métro, le tracé est désormais terminé. Par ailleurs, le volet environnemental inclus dans l’enquête publique a été récemment bouclé. La session du conseil municipal extraordinaire du 8 février dernier s’est finalement soldée sur un avis favorable.

La troisième ligne de métro permettra de relier la Halle de la Machine et le quartier Matabiau ainsi que le stade Ernest Wallon et l’avenue Jean Rieux. Ayant reçu le nom de code de TAE, pour Toulouse Aerospace Express, cette ligne pourra enfin être opérationnelle vers la fin de l’année 2028. L’élu municipal EELV, Antoine Maurice, avait souligné le fait qu’il était assez sceptique sur le calendrier publié. Selon lui, avec l’attente des résultats de la commission d’enquête sur l’aspect environnemental du projet et de son bilan financier, les Toulousains ne pourront pas profiter de la troisième ligne de métro avant 2030.

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L’ouverture de la ligne Aéroport Express

Le projet de la ligne Aéroport Express est assez méconnu du grand public. Pourtant, il fait bien partie des nouveaux transports qui desserviront la ville. La ligne Aéroport Express a été prévue pour remplacer définitivement le tramway T2 avec un transport payant spécifique, comme à Paris-Orly avec l’Orlyval. La future ligne devra assurer la correspondance à la station Jean Maga (bientôt mise en service), avec le tramway T1 en direction de Palais de Justice et avec la troisième ligne de métro vers Colomiers ou Labège.

Un usager pourra donc prendre la troisième ligne de métro, puis l’Aéroport Express pour faire la liaison entre la gare Matabiau et l’aéroport. D’après les premiers calculs, le trajet devrait durer un peu plus de 20 minutes. La réalisation du projet est envisagée pour 2030 selon Tisséo. Cependant, la desserte de l’aéroport par le tramway T2 sera certainement suspendue dès le deuxième semestre 2023 à cause des travaux.

LGV Bordeaux-Toulouse : cap sur 2030

©LouiesWorld1 - Shutterstock

La LGV Bordeaux-Toulouse sera bien mis en service à l’horizon 2030. Grâce à cette ligne, la durée du trajet entre les deux villes sera divisée par deux. Les autorités misent sur un gain de 7 millions de voyageurs chaque année, dès son ouverture. Si ces chiffres s’avèrent être exacts, cela voudrait dire qu’en 2040, on pourra espérer un report de 8 millions de trajets en voiture, environ, par an vers le ferroviaire. Par ailleurs, cela signifierait également le report de 2 millions de passagers aériens par an, ce qui conduira à une réduction de 20 % du trafic aérien sur la ligne Paris-Toulouse. Les porteurs du projet ont affirmé que la LGV Bordeaux-Toulouse serait 30 fois moins polluante qu’un avion et 10 fois moins qu’un trajet en voiture.

Le projet de la LGV est aujourd’hui bien lancé, avec la rallonge du Conseil régional Nouvelle-Aquitaine qui a permis de compléter le tour de table financier. Le chantier de la LGV durera entre 6 et 8 ans. D’après Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, la mise en service est prévue entre 2030 et 2032. Le début des travaux est programmé pour 2024 selon Jean Castex. Grâce à cette ligne tant attendue, les usagers pourront rallier Paris en un peu plus de 3 heures. Rappelons qu’aujourd’hui, il faut 4h30 pour faire ce même trajet.

La loi Climat et résilience, qui a été votée en 2021, prévoit de doubler la part modale du fret sur les rails. L’État a déclaré qu’avec la LGV, de nouveaux sillons pourront être libérés pour le transport de marchandises. Cela sera rendu possible par le report d’une partie du trafic à grande vitesse sur les futures voies. Toujours d’après les prévisions, l’arrivée de la LGV devrait permettre, à l’horizon 2050, un report de plus de 2 000 camions par jour vers le ferroviaire. Une bonne nouvelle pour l’environnement. Le chantier de la LGV Bordeaux-Toulouse devrait mobiliser 10 000 emplois en tout.

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