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Écrit par Miora R. publié le 05 janvier 2022
Vers la fin des maisons individuelles neuves ?
Si les maisons individuelles proposées sur le marché de l’immobilier neuf à Toulouse et partout dans l’Hexagone font rêver nombre de familles françaises, cet idéal n’est pas celui de la ministre en charge du Logement. En effet, d’après les résultats d’une étude menée par le ministère, près de 75 % des Français affirment souhaiter habiter un logement individuel, avec un jardin ou un espace extérieur spacieux. Emmanuelle Wargon a déclaré, lors d’un discours qui s’est tenu le 14 octobre dernier, que ce type d’habitation constitue un « non-sens » écologique. Les propos de la ministre ont alors créé la polémique auprès des particuliers et des acteurs dans le domaine de la construction et de la promotion immobilière.
Logements individuels : des modèles qui mènent à une « impasse », estime Emmanuelle Wargon
Nombreux sont les Français qui souhaitent se lancer dans l’achat d’une maison à Toulouse. Le besoin de plus d’espace et l’envie d’un logement individuel muni d’un grand jardin ont été amplifiés par la crise sanitaire et les confinements à répétition. La ministre en charge du Logement, Emmanuelle Wargon, a cependant indiqué que cet idéal des « années 70 » représente un « non-sens » à la fois écologique et économique. Selon elle, les maisons individuelles constituent « un modèle d’urbanisation qui dépend de la voiture pour les relier ». Réinventer les logements collectifs et « changer de modèle » seraient la solution, ajoute-t-elle, pour résoudre le problème climatique. Ce type d’habitation ne met pas non plus le « social » à l’honneur, toujours d’après la ministre, étant donné qu’il crée « une sorte d’isolement ». Elle a notamment exposé le fait que les maisons dans des lotissements situés très loin des villes ne bénéficient pas de proximité avec les établissements scolaires, les commerces, les transports en commun ou encore les différents services publics.
Pour les prochaines années, la ministre du Logement espère alors voir fleurir des logements collectifs. Elle précise toutefois que l’avenir de la maison individuelle n’est pas en danger, et qu’elle a encore de beaux jours devant elle. L’objectif du Gouvernement est donc aujourd’hui de trouver LE modèle accessible de demain. Ce dernier peut tout à fait rester sur la base d’un quartier composé de maisons, mais en proposant divers services en plus, par exemple. Emmanuelle Wargon souligne le fait qu’on a déjà des modèles alternatifs, mais qu’il est impératif de tout repenser « ensemble ».
Des propos caricaturés que la ministre du Logement regrette
Les propos d’Emmanuelle Wargon relayés par la presse et qui ont nourri une polémique dans l’univers de la construction ont été caricaturés selon la ministre. Elle a tenu à s’expliquer dans un communiqué en déclarant qu’il s’agit ni plus ni moins que d’un malentendu. En effet, il n’est nullement question d’arrêter définitivement la construction de maisons individuelles, comme certains s’acharnent à dire. Son désir est de repenser sérieusement les modèles d’urbanisme disponibles à l’heure actuelle et de se concentrer un peu plus sur des modèles d’habitat qui sont plus agréables à vivre et plus durables. Ces constructions ne sont pas forcément « nouvelles », et l'on peut en trouver facilement dans l’Hexagone, mais elles pourront se développer avec le temps, en coexistant naturellement avec l’offre existante.
La ministre ajoute qu’en apportant des modifications aux maisons individuelles, il sera possible de profiter d’une excellente qualité de vie au cœur d’un village, sans pour autant exploiter des terres naturelles ou agricoles.
Les lotissements de périphérie sont trop éloignés des services
Malgré un fort engouement des Français pour les maisons individuelles en périphérie des grandes villes, force est de constater que ce type de lotissement comporte un inconvénient de taille. Dans la majorité des cas, et comme nous l'avons précisé un peu plus tôt, il n’est pas toujours évident d’accéder aux différents services de proximité, ce qui alimente fortement un sentiment d’exclusion qui peut être très nocif pour les habitants sur le long terme.
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Acheter une maison individuelle neuve à Toulouse reste intéressant
Après ces déclarations et tous les doutes qu’elles ont suscités, les Français se demandent s’il est toujours intéressant de se lancer dans l’achat d’une maison à Toulouse. La réponse est bien évidemment positive. De prime abord, il faut savoir que l’investissement dans l’immobilier neuf présente de nombreux avantages pour l’acquéreur. Les frais de notaire sont réduits lors de l’achat d‘un bien immobilier neuf à Toulouse. En effet, si ce type de frais s’élève à 8 % du prix de vente d’un bien ancien, il peut descendre à 2 ou 3 % pour l’achat d’un bien neuf.
Acheter une maison par le biais de programmes neufs
Grâce aux nombreux programmes immobiliers neufs disponibles sur le marché, les investisseurs auront l’embarras du choix pour se construire un patrimoine. De plus, les prix proposés sont majoritairement inférieurs à ceux de Marseille, de Bordeaux ou de Nantes.
Préférer les maisons proposées dans les programmes neufs c’est surtout bénéficier d’une qualité et d’un confort de vie à la mesure de ses attentes. La majorité des biens proposés sont labélisés BBC (bâtiment basse consommation) et présente tous les avantages d’une maison neuve, comme la ventilation contrôlée, l’isolation optimisée ou encore les installations spécifiques utilisant l’énergie renouvelable et qui permettent de faire de grandes économies d’énergie.
Les programmes neufs permettent également aux propriétaires de bénéficier de différentes garanties qui ne sont pas disponibles sur le marché de l’ancien. Ainsi, l’acquéreur aura :
- Une garantie de parfait achèvement : elle permet de couvrir les défauts de conformité et les désordres qui ont été signalés dans l’année suivant la réception du bien ou qui ont fait l’objet de réserves dans le PV de réception. Sa durée est d’un an à compter de la date de livraison du bien immobilier ;
- Une garantie biennale (couverte par l’Assurance Dommage-Ouvrage) : ce dispositif couvre les éventuels mauvais fonctionnements des différents équipements dissociables de la construction. Sa durée est de deux ans à compter de la date de livraison du bien immobilier ;
- Une garantie décennale (couverte par l’Assurance Dommage-Ouvrage) : il s’agit d’une garantie qui permet de couvrir tous les défauts qui pourraient mettre la solidité de la structure de la bâtisse en cause : étanchéité, fondations, toiture, etc. Sa durée est de 10 ans à compter de la date de livraison du bien immobilier.