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Actualité à Toulouse : Optimiser les performances énergétiques de son logement : mode d'emploi

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Écrit par Sophie Castella publié le 13 août 2025

Optimiser les performances énergétiques de son logement : mode d'emploi

Factures qui grimpent, DPE redouté, passoires thermiques interdites à la location... En 2025, l'efficacité énergétique devient une véritable nécessité. Que vous soyez propriétaire occupant ou bailleur, optimiser les performances énergétiques de votre logement peut vous faire gagner gros : confort thermique, économies d'énergie et plus-value immobilière.

Mais par où commencer ? Isolation, chauffage, ventilation, matériaux biosourcés ? Les options sont nombreuses, les aides évoluent, et les exigences réglementaires se durcissent. Pas de panique, Programme-Neuf-Toulouse, votre spécialiste en immobilier neuf à Toulouse vous donne ici toutes les clés pour comprendre, prioriser et réussir votre rénovation énergétique en 2025.

Pourquoi renforcer les performances énergétiques de son bien ?

Face à la conjoncture énergétique et au renforcement des obligations réglementaires, la rénovation énergétique est devenue un enjeu de premier plan. Si certaines baisses tarifaires ponctuelles peuvent offrir un répit, elles ne masquent pas la réalité profonde d'un renchérissement durable des charges liées au logement et d'un cadre normatif de plus en plus contraignant, en particulier pour les biens énergivores.

Une hausse continue des prix de l'énergie

Malgré une baisse de 15 % du tarif réglementé de l'électricité au 1er février 2025, les ménages français font face à des augmentations significatives des taxes et frais annexes. L'accise sur l'électricité (TICFE) a bondi de 60,4 % passant de 21 € à 33,7 € par MWh selon le Journal Officiel, entraînant une hausse moyenne de 117,3 € sur la facture annuelle. De plus, selon la Commission de régulation de l'énergie, le Tarif d'Utilisation des Réseaux Publics d'Électricité (TURPE) a connu une double augmentation, avec une hausse de 4,8 % en août 2024 suivie d'une hausse anticipée de 10 % en février 2025, ajoutant environ 60 € supplémentaires par an.

Des obligations réglementaires qui se renforcent

Depuis le 1er janvier 2025, les logements classés G au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) sont interdits à la location, y compris lors du renouvellement ou de la reconduction tacite des baux existants. Cette mesure s'étendra aux logements classés F en 2028 et E en 2034.

Par ailleurs, les DPE réalisés entre le 1er janvier 2018 et le 31 juillet 2021 ne sont plus valables depuis le 1er janvier 2025, obligeant les propriétaires à effectuer un nouveau diagnostic pour vendre ou louer leur bien.

Ces évolutions réglementaires imposent aux propriétaires d'engager des travaux de rénovation énergétique pour maintenir la décence de leur logement et éviter des sanctions.

Un critère décisif à la revente ou à la location

La performance énergétique est devenue un facteur déterminant dans la valorisation des biens immobiliers. D'après l’Observatoire Crédit Logement/CSA, les logements classés A ou B se vendent en moyenne 11 % plus cher que ceux au prix du marché, tandis que les passoires thermiques subissent une forte décote : - 18,2 % en moyenne pour un DPE G et –13,7 % pour un DPE F.

Par où commencer ? L'audit énergétique, la boussole de votre projet

audit énergétique
© NicoElNino - Shutterstock

Avant d'attaquer les devis, les plans d'isolation ou les aides financières, il est nécessaire de s'attarder sur l'audit énergétique. C'est la première étape pour éviter les travaux inutiles, mal priorisés... ou tout simplement inefficaces.

Obligatoire pour les passoires thermiques en vente

Depuis le 1er avril 2023, l'audit énergétique est obligatoire en cas de vente d'un logement classé F ou G au DPE (dit "passoires thermiques"). L'objectif est d'informer l'acquéreur de l'état réel du logement et surtout, lui proposer un plan de travaux chiffré et cohérent pour améliorer sa performance énergétique.

En 2025, c'est aussi le cas pour certains logements classés E, dans le cadre de l'élargissement progressif des obligations liées à la loi Climat et Résilience.

Recommandé avant toute rénovation

Même si votre logement est classé D ou E et que vous n'avez pas l'intention de le vendre, réaliser un audit énergétique reste fortement recommandé avant d'engager des travaux. Pourquoi ? Car changer les fenêtres sans isoler les murs, ou installer une pompe à chaleur dans un logement mal isolé, revient à investir dans des équipements performants sans traiter les sources principales de déperdition énergétique. Résultat : peu d'économies, pour un coût élevé.

Que contient un audit énergétique en 2025 ?

Un audit énergétique réglementaire - tel que défini par le décret du mai 2022 - doit contenir :

  • Un état des lieux détaillé du bâtiment, de son isolation, de ses systèmes de chauffage, de ventilation et d'éclairage ;
  • Une modélisation de la consommation actuelle d'énergie ;
  • Deux scénarios chiffrés de rénovation énergétique, dont l'un permet d'atteindre la classe B minimum, avec les travaux à effectuer étape par étape, leur coût estimatif, les économies d'énergie attendues et les aides financières mobilisables (MaPrimeRénov', CEE, etc.).

Ce document est réalisé par un professionnel certifié (auditeur énergétique qualifié RGE), indépendant du vendeur, et valable 5 ans.

Les travaux les plus efficaces pour améliorer sa performance énergétique

Le DPE attribue une note, mais c'est bien aux travaux que revient la mission de la faire grimper. Attention cependant, car toutes les rénovations ne se valent pas. Pour réellement faire progresser la performance énergétique d'un logement, certaines interventions sont bien plus efficaces que d'autres. Voici lesquelles.

L'isolation thermique, priorité n°1

C'est le point de départ de toute rénovation énergétique sérieuse. Selon l'ADEME, 30 % des pertes de chaleur dans une maison mal isolée s'échappent par la toiture. Viennent ensuite les murs (20 à 25 %), les planchers bas (7 à 10 %) et les ponts thermiques.

Les travaux d'isolation les plus efficaces sont donc :

  • L'isolation des combles,
  • l'isolation des murs (par l'intérieur ou l'extérieur),
  • l'isolation des planchers bas (notamment dans les maisons anciennes sur vide sanitaire ou sous-sol non chauffé).

Les fenêtres anciennes à simple vitrage ou à châssis non étanches sont de véritables passoires thermiques. Leur remplacement par du double vitrage performant, voire du triple vitrage dans les zones froides, permet de limiter les déperditions, mais aussi d'améliorer l'isolation acoustique du logement.

Attention toutefois : ces travaux n'ont de réel impact que s'ils s'inscrivent dans une rénovation globale.

Chauffage : choisir un système plus performant

Une fois l'enveloppe du logement traitée, il est important de s'intéresser au système de chauffage. L'objectif est de produire de la chaleur avec un meilleur rendement énergétique. Parmi les solutions plus efficaces :

  • la pompe à chaleur (PAC) air/eau géothermique,
  • la chaudière gaz à condensation,
  • les systèmes de chauffage hybride, qui s’adaptent selon les conditions climatiques.

N'oubliez pas la ventilation !

Souvent reléguée au second plan, la ventilation est pourtant essentielle pour assurer une bonne qualité de l'air intérieur et éviter la stagnation de l'humidité, responsable de dégradations et de surconsommation de chauffage.

L'installation ou la rénovation d'un système de VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) simple ou double flux garantit un renouvellement de l'air efficace et stable, tout en réduisant les pertes thermiques. Dans un logement bien isolé, une mauvaise ventilation peut ruiner les bénéfices des autres travaux.

Pilotage énergétique : les gains invisibles mais réels

Enfin, pour aller plus loin dans la maîtrise des consommations, les dispositifs de régulation et de pilotage intelligents (thermostats connectés, programmateurs, domotique) permettent d'optimiser le chauffage pièce par pièce, selon l'usage réel.

Ceux-ci n'améliorent pas directement la classe DPE, mais ils contribuent à la baisse de la consommation réelle et donc des factures.

Quelles aides pour financer vos travaux en 2025 ?

En 2025, les propriétaires peuvent compter sur différentes aides à la rénovation énergétiques pour financer leurs travaux. Voici un tour d'horizon des dispositifs clés pour financer vos travaux :

MaPrimeRénov'

Instaurée au premier janvier 2020, MaPrimeRénov' est venue remplacer deux dispositifs antérieurs : le Crédit d'Impôt pour la Transition Énergétique (CITE) et les aides "Habiter Mieux" de l'Anah. Elle constitue aujourd'hui le principal levier public pour soutenir la rénovation énergétique des logements.

L'aide est accessible à l'ensemble des propriétaires, occupants ou bailleurs, ainsi qu'aux copropriétés. Elle concerne les logements situés en métropole et achevés depuis au moins 15 ans (ou 2 ans en cas de remplacement de chaudière fioul). Elle s’applique uniquement aux résidences principales.

En 2025, MaPrimeRénov' s'articule autour de trois volets distincts, chacun adapté à un profil de travaux :

  • MaPrimeRénov' "par geste" : il s'agit de l'aide la plus fréquemment mobilisée. Elle permet de financer des interventions ponctuelles comme l'isolation des combles, le changement des fenêtres ou encore le remplacement d'un système de chauffage par un modèle plus sobre et décarboné.
  • MaPrimeRénov' "rénovation d'ampleur" : destinée aux ménages souhaitant engager une rénovation globale, cette aide est conditionnée à un gain minimal de deux classes énergétiques sur le DPE. Elle ouvre le droit à des financements plus importants, notamment en complément d'un accompagnement technique via Mon Accompagnateur Rénov'.
  • MaPrimeRénov' "copropriété" : réservée aux syndicats de copropriétaires, ce dispositif soutient les travaux collectifs sur les parties communes, mais aussi certaines interventions d'intérêt collectif dans les parties privatives.

L'éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)

Cumulable avec MaPrimeRénov', l'éco-prêt à taux zéro permet de financer vos travaux de rénovation énergétique sans paye d'intérêts. Il est accessible sans conditions de ressources. En 2025, les plafonds sont les suivants :

  • Jusqu'à 7 000 € pour une action de travaux sur les parois vitrées.
  • Jusqu'à 15 000 € pour une action de travaux d'une autre nature.
  • Jusqu'à 25 000 € pour un lot de deux travaux.
  • Jusqu'à 30 000 € pour un lot de trois travaux ou plus.
  • Jusqu'à 50 000 € pour une rénovation globale.

La TVA réduite à 5,5 %

Les travaux d'amélioration de la performance énergétique peuvent bénéficier d'un taux de TVA réduit à 5,5 % au lieu de 20 %. Pour en profiter, certaines conditions liées au logement doivent être remplies :

  • Le bien immobilier doit avoir été construit depuis plus de deux ans à la date du lancement du chantier.
  • Il doit être destiné à l'habitation, que ce soit déjà le cas ou que ce soit l'objectif à l'issue des travaux.

Cela concerne aussi bien les logements occupés en résidence principale que ceux utilisés comme résidence secondaire.

Les travaux éligibles sont définis à l'article 18 bis de l'annexe IV du Code général des impôts, sous réserve que les équipements utilisés répondent à des exigences techniques et de performance minimale.

Concrètement, ce taux peut s'appliquer aux interventions portant sur :

  • La fourniture et la pose de matériaux isolants : isolation thermique des murs, combles, planchers, vitrages performants, porte d'entrée donnant sur l'extérieur, volets roulants isolants.
  • Les systèmes de chauffage ou de production d'eau chaude efficaces comme :
    • les chaudières à condensation,
    • les pompes à chaleur,
    • les chauffe-eau thermodynamiques,
    • ou encore les capteurs solaires thermiques.
  • Les dispositifs de ventilation performants, y compris la VMC simple ou double flux.

La TVA 5,5 % s'applique également aux travaux dits "indissociables" des opérations de rénovation énergétique. Cela inclut :

  • des travaux de couverture (comme le remplacement de tuiles) consécutifs à une isolation par la toiture,
  • des interventions en électricité, plomberie ou peinture réalisées après une isolation des murs par l'intérieur,
  • ou encore la mise en place d'un système de ventilation adapté.

Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) : des primes complémentaires

Les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) ont été mis en place par l'État pour inciter les fournisseurs d'énergie à promouvoir l'efficacité énergétique auprès des consommateurs. Ce dispositif repose sur une obligation légale imposée aux vendeurs d'énergie (électricité, gaz, fioul, etc.), les contraignant à réaliser des économies d'énergie sur une période donnée.

Les fournisseurs d'énergie, appelés "obligés", doivent atteindre des objectifs d'économies d'énergie fixés par les pouvoirs publics. Pour ce faire, ils peuvent inciter les particuliers, les entreprises ou les collectivités à réaliser des travaux d'amélioration énergétique en leur proposant des aides financières ou des services. En contrepartie, les économies d'énergie générées par ces actions sont converties en certificats, les CEE, que les obligés peuvent utiliser pour remplir leurs obligations légales.

Les primes "Coup de pouce"

Dans le cadre du dispositif CEE, des primes financières, appelées "Coup de pouce", ont été mises en place pour encourager certains types de travaux, notamment :

  • Coup de pouce chauffage : aide au remplacement d'un système de chauffage ancien par un équipement plus performant et moins polluant.
  • Coup de pouce isolation : aide pour les travaux d'isolation des combles, toitures ou planchers bas.
  • Coup de pouce rénovation performante : aide pour des travaux permettant une amélioration importante de la performance énergétique d'un logement.

F.A.Q

Qu’est-ce qu’un audit énergétique et est-il obligatoire ?

L’audit énergétique est une évaluation détaillée de l’état énergétique d’un logement. Il est obligatoire en cas de vente d’un bien classé F ou G (et parfois E en 2025). Même s’il n’est pas obligatoire pour tous, il reste fortement recommandé avant toute rénovation pour prioriser efficacement les travaux.

Quels sont les travaux les plus efficaces pour améliorer son DPE ?

Les interventions les plus impactantes sont :

  • Isolation thermique (combles, murs, planchers bas)
  • Remplacement des menuiseries (fenêtres double ou triple vitrage)
  • Chauffage performant (PAC, chaudière à condensation, système hybride)
  • Ventilation efficace (VMC simple ou double flux)
  • Pilotage intelligent (thermostats connectés, domotique)

Est-ce qu’on peut faire les travaux soi-même pour bénéficier des aides ?

Non. Pour bénéficier des aides, les travaux doivent être réalisés par des professionnels certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

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